Le harcèlement sexuel est peu traitée par les médias au Sénégal et ses chiffres restent un mystère pour tous. Au Sénégal et plus globalement en Afrique, les appellations de « notes sexuellement transmissibles » ou « promotion canapé cachent un phénomène vécu quotidiennement par des femmes et jeunes filles dans le cadre scolaire ou professionnel mais aussi familial. Bien que le Code pénal sénégalais punisse le harcèlement sexuel, l’absence d’une réglementation et de mécanismes de protection des victimes en milieu scolaire et professionnel est à déplorer. Dans ces milieux-là, le rapport de domination empêche souvent la victime de décider librement de répondre ou non à des avances d’un professeur ou d’un employeur ou supérieur hiérarchique.

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